Introduction to theatre at primary school: A short-term evaluation of a French experience

The aim of this study is to observe the impact that an introduction to theatre in schools has on a child’s subsequent theatre attendance. Insofar as it has been generally accepted that cultural consumption by children depends on the child’s family background, it may be possible to justify that governments should provide access to the Arts in schools for children of disadvantaged families. We conduct a study on a French programme called ‘Lectures en scènes’, whose purpose, among others, is to increase child theatre attendance. A statistical survey was distributed among 550 French pupils in the south of France between 2007 and 2009. One-fifth of the children changed their practise: they decided to take courses in theatre or to attend plays the year following the programme. Moreover, the effect is stronger for children belonging to high social classes, a paradox for a programme, which aims at reducing social inequalities. This result could lead the efforts of the government policies to be concentrated on disadvantaged districts.

L’objet de cet article est d’étudier quel impact l’introduction du théâtre à l’école a sur la fréquentation théâtrale ultérieure des enfants. Dans la mesure où il est généralement accepté que les consommations culturelles des enfants dépendent de leur contexte familial, nous posons ici l’hypothèse que l’introduction du théâtre à l’école favorise l’accès à la culture d’enfants venant de contextes défavorisés. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons mené une enquête à partir d’un programme français intitulé “Lectures en scènes”. L’enquête a été menée entre 2007 et 2009 dans le sud de la France auprès d’environ 550 enfants. Un cinquième des enfants ayant suivi le programme a décidé de suivre des cours de théâtre ou d’assister à des représentations au cours de l’année qui a suivi leur expérience. Il apparait toutefois que le changement a été plus marqué pour les enfants appartenant aux classes sociales favorisées, un paradoxe dans la mesure où un des objectifs du programme était de réduire les inégalités sociales. Ce résultat pourrait conduire à préconiser que les politiques d’éducation à la culture concentrent leurs efforts sur les zones géographiques défavorisées.