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1981
Volume 16, Issue 1-2
  • ISSN: 1368-2679
  • E-ISSN: 1758-9142

Abstract

Abstract

‘Haiti, a cursed land’ – This headline atop a 2010 French news publication echoes a widely felt and often repeated sentiment about the island of Haiti. In a world where History is written by the victors, the voices of those who, either themselves or whose ancestors were violently oppressed and exploited, often go unheard. Most of the international media is run and disseminated by the majority voice. It is in this way that stereotypes are circulated, myths perpetuated and the parameters that frame and define certain discourses are made to seem natural rather than constructed by those who do the writing. This article examines Dany Laferrière’s engagement in what he calls ‘The Semantic War’ in order to take on the western media and to rewrite the international press’ reductive depiction of Haiti and its people. Laferrière’s first-person account of the events of 12 January 2010 provides a stark contrast to the proliferated view of Haiti as a ‘cursed’ land of poverty and violence. Because of the respect and popularity Laferrière has garnered in the North American literary community, he is able to be a voice for those who are ignored, and combat western-media representations of Haiti from within.

‘Haïti, un peuple maudit’ – Ce gros titre à la une d’une publication française rappelle un sentiment largement ressenti et souvent répété de l’état insulaire Haïti. Dans un monde où l’Histoire s’écrit par les vainqueurs, les voix de ceux qui sont violemment opprimés ou exploités sont trop souvent ignorées. La voix majoritaire dirige et diffuse la plupart de la presse internationale. C’est ainsi que les stéréotypes se font circuler, les mythes sont perpétués, et les paramètres qui encadrent et définissent des discours deviennent vus comme naturels au lieu de construits par ceux qui les écrivent dans l’imaginaire publique. Cet article montre la manière dans laquelle Dany Laferrière s’engage dans ce qu’il appelle ‘la Guerre Sémantique’ afin de confronter la presse occidentale et récrire leur représentation réductrice d’Haïti et son peuple. Le récit à la première personne de Laferrière des événements du 12 janvier 2010 fournit un contraste extrême à l’opinion proliférée d’Haïti comme un pays maudit, pauvre, et violent. Grâce au respect et à la renommée que Laferrière a gagnés dans l’institution littéraire en Amérique du Nord, il est devenu la voix pour ceux qui sont ignorés et combat ainsi les représentations d’Haïti disséminées par les médias occidentaux du dedans.

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2013-10-01
2024-09-13
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