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1981
Volume 17, Issue 2
  • ISSN: 1368-2679
  • E-ISSN: 1758-9142

Abstract

Abstract

The critical reception of Darina Al-Joundi’s Le jour où Nina Simone a cessé de chanter has encouraged a reading of this literary work in a manner often centred around the issue of the (im)possibility of freedom for Middle-Eastern women. This article looks at the genre of the book in order to show how the systematic blurring of the boundaries between fiction and lived experience has fostered the formation of an orientalist discourse obsessed with the oppression of Arab women. The subsequent close reading of excerpts from the text will expose some of the narrative’s incoherence, which should have incited literary critics to explore aspects of the text’s subconscious. Thus, the article contends that Al-Joundi’s rebellion is rather about trauma and self-destructive behaviour than about liberation. As such, it can be considered as a wonderful example of the various defense mechanisms that an intelligent and sensitive young person can deploy to cope with war’s trauma and the fear of death.

La critique parue autour de Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter de Darina Al-Joundi encourage une approche du texte invariablement articulée autour de la question de l’/la im/possibilité de la liberté de la femme lorsque celle-ci est originaire d’un pays du Moyen-Orient. Cet essai se penche dans un premier temps sur des considérations génériques de l’œuvre afin de montrer que le brouillage fréquent des frontières entre le vécu et la fiction participe d’un discours orientaliste obsédé par l’oppression de la femme arabe. Dans un deuxième temps, et à travers une étude serrée de certains passages du texte, cette étude cherche à souligner quelques-unes des nombreuses incohérences narratives qui auraient dû mettre les critiques sur des pistes de lecture en rapport avec l’inconscient du texte. En relevant des indices en rapport avec la théorie des comportements autodestructeurs de type indirect cet essai propose que le récit d’Al-Joundi est à lire plutôt comme une magnifique illustration des traumatismes de la guerre et des mécanismes de défense et d’adaptation qu’une personne intelligente et sensible déploie pour faire face à la peur de mourir et à l’horreur des massacres.

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2014-06-01
2024-09-18
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  • Article Type: Article
Keyword(s): autofiction; Darina Al-Joundi; féminisme; Liban; libération; traumatisme
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