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Blankness, alienation, and the zombie in recent Francophone fiction
- Source: International Journal of Francophone Studies, Volume 17, Issue 2, Jun 2014, p. 177 - 197
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- 01 Jun 2014
Abstract
This article examines the function of the zombie’s blank gaze in recent Francophone Caribbean fiction. The word ‘zombie’ originally emerged in the New World during the transatlantic slave trade. In Haiti, the legendary subservient, disinterred body associated with the term serves as the materialized historical narrative of enslavement. However, even as zombies have evolved into allegories of the Duvalier regime in Haitian literature and violent ‘cannibals’ in North American visual culture, they are connected by their iconic vacant stare. This presumed blankness often seems to illustrate an internal emptiness. This article argues that this idea is problematized by Francophone writers such as Jacques Stephen Alexis, who critiques alienating western narratives by reimagining the zombie’s vacant stare, which comes to metonymize the creature’s narrative plasticity. Ultimately, the blank gaze makes a fascinating vehicle for interrogating the monster’s literal and metanarrative transformations.
Cet article examine la fonction du regard vide du zombie dans la fiction Francophone antillaise récente. Le mot ‘zombie’ est émergé au Nouveau Monde pendant la période historique de la traite négrière. En Haïti, la légende du corps soumis et ressuscité qui est associée au terme sert de matérialisation du récit historique de l’esclavage. Quoique les zombies aient évolués en allégorie du régime Duvalier dans la littérature haïtienne et en ‘cannibale’ violent dans la culture visuelle d’Amérique du Nord, ces avatars restent liés par leur regard vide emblématique. Cette vacuité est souvent présumée illustrer l’état intérieur du zombie également. Cette étude affirme que cette conception du zombie est mise en question par des écrivains francophones tels que Jacques Stephen Alexis, qui critique certains récits occidentaux aliénants en réinterprétant le regard vide du zombie, qui sert de métonymie de la plasticité narrative de la figure. Finalement, le regard vide sert d’un véhicule fascinant à interroger les transformations littérales et métanarratives du zombie.