Volume 17, Issue 2

Abstract

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This study analyses some of the ethical stakes surrounding the extreme intertextual practices that characterize the literary aesthetics of Franco-Cameroonian writer Calixthe Beyala. Such practices famously caused a French court to convict Beyala of ‘partial plagiarism’ on one occasion in the 1990s – for her novel Le petit prince de Belleville (1992). In another case analysed here, French literary critic Pierre Assouline claimed to have found evidence that Beyala’s novel Assèze l’Africaine (1994) contained passages plagiarized from Paule Constant’s novel White Spirit (1989). Constant did not press charges, choosing instead to write her own vitriolic novel about a Franco-African professor-plagiarist titled Confidence pour confidence (1998). This article analyses Beyala’s Assèze l’Africaine (1994), as well as her literary response to Constant, Amours sauvages (1999), in order to nuance the negative reception that Constant, Assouline and other rushed readers have reserved for Beyala’s extreme intertextual practices. This article argues that iterary imitation in Beyala’s two aforementioned novels can be read as an ethical gesture through which the writer highlights the interconnectedness of, and commonalities between, ex-colonized and ex-colonizers.

Cette étude analyse les enjeux éthiques des pratiques intertextuelles décelables dans l’oeuvre de la romancière franco-camerounaise Calixthe Beyala. Ces pratiques furent l’objet de la condamnation de Beyala pour ‘contrefaçon partielle’ pour son roman intitulé Le petit prince de Belleville (1992) dans les années 1990. Dans un autre cas de supposé plagiat qui fait l’objet de cet article, le critique littéraire Pierre Assouline informa l’écrivaine française Paule Constant qu’il détenait la preuve que Beyala avait plagié un roman de celle-ci, White Spirit (1989), dans le roman intitulé Assèze l’Africaine (1994). Au lieu de porter l’affaire devant le tribunal, Constant répondit à Beyala par roman interposé (Confidence pour confidence (1998)). A travers l’analyse de deux romans de Beyala, Assèze l’Africaine (1994) et Amours sauvages (1999), ce dernier constituant la propre réponse de Beyala au roman-réponse de Constant déjà mentionné, cet article se propose de nuancer la réception négative que Constant, Assouline et autres lecteurs pressés réservèrent aux pratiques intertextuelles extrêmes de Beyala dans les romans en question. En fait, cet article défend l’idée que l’imitation littéraire dans ces oeuvres peut se lire comme un geste éthique par lequel la romancière souligne les liens partagés par les anciens colonisateurs et colonisés, et leurs descendants respectifs.

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2014-06-01
2024-03-28
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Keyword(s): Calixthe Beyala; colonialism; imitation; intertextuality; Paule Constant; plagiarism

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