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International Journal of Francophone Studies - Volume 16, Issue 1-2, 2013
Volume 16, Issue 1-2, 2013
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A ‘Better Life’? The universal deception of immigrants in the narratives of Driss Chraïbi and J. M. G. Le Clézio
By Keith MoserAbstractAt first glance, Driss Chraïbi and J. M. G. Le Clézio are two divergent writers that might seem to have little in common. However, this study attempts to contribute to the wealth of criticism that exists related to both authors by examining a relatively neglected thread that links their distinct narratives together. Specifically, this investigation probes the undeniable similarities concerning how both authors depict the plight of the immigrant in contemporary western society. Research that endeavours to make intertextual connections between the works of Chraïbi and Le Clézio is rather scant. Moreover, the dearth of criticism that simultaneously examines both authors in a given context is limited to superficial comparisons. For this reason, this exploration seeks to begin to fill this significant research gap and to encourage other researchers to transcend the inherent limitations of this specific study.
De prime abord, Driss Chraïbi et J.M.G. Le Clézio sont deux écrivains aux vues divergentes et ils semblent avoir peu de choses en commun. Les études portant sur les rapports intertextuels de leurs oeuvres sont plutôt rares. Cette étude souhaite contribuer à l’examen critique de l’oeuvre des deux auteurs en mettant en relief la convergence de leurs projets littéraires. Plus précisément, la présente enquête met l’accent sur les similitudes entre leurs deux façons de représenter le sort de l’immigré dans la société occidentale contemporaine. En examinant leurs deux façons d’encourager un dialogue, cet essai invite d’autres chercheurs à transcender les limites de la présente enquête.
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Bengal: The French connection
More LessAbstractThe subject of this article is the relationship between France and Bengal. It concentrates on the specific characteristics that distinguish the French connection with Bengal from that of other French territories in India. It briefly traces the history of the French presence in Chandernagore, before focusing on the early twentieth century and the important role that Chandernagore played in the Indian independence movement. It examines the practical effects on this struggle of the presence of the French in this part of India. Beyond these, it questions the extent of French influence on the political theory and practice of the Bengali revolutionaries. It ends more broadly by assessing the French legacy in Bengal today.
Cet article traite des rapports entre la France et le Bengale. Il souligne les aspects spécifiques qui relèvent de la situation particulière de Chandernagore et qui sont à distinguer de ceux qui touchent d’autres territoires français, comme Pondicherry. Après avoir tracé rapidement l’histoire de la présence française à Chandernagore, il examine le rôle important que cette ville a pu jouer dans le mouvement indépendantiste de l’Inde, surtout au début du XXe siècle. Il s’agit des effets pratiques sur cette lutte de l’existence de ce territoire français tout proche de Calcutta et, au-delà, de la possibilité d’une influence française sur la théorie et la pratique politique des révolutionnaires bengalais. L’article se termine par une évaluation de l’héritage culturel de la France au Bengale contemporain.
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Postcolonial ecocriticism, island tourism and a geopoetics of the beach
More LessAbstractOver last two decades, the oceanic world has expanded considerably the scale of literary studies and challenged the field’s landlocked notions of national, ethnic or cultural belonging. Much ink has been spilled on the creolizing potential of sites like islands, archipelagoes, ships and ports as they redefine the cartography of postcolonial studies. More recent scholarship on both American and postcolonial ecocriticism have also accredited tropical islands with pioneering debates on environmentalism, sustainability and conservation concerns, even if the former have espoused a predominantly terracentric focus. Developing some of the current concerns in literary, postcolonial and ecocritical studies and interweaving them with maritime, island, tourism and animal studies, this article endeavours a close reading of three francophone novels from the Indian Ocean region: Ananda Devi’s La Vie de Joséphin le fou (2003), Amal Sewtohul’s Histoire d’Ashok et d’autres personnages de moindre importance (2001) and Nathacha Appanah’s Blue Bay Palace (2004). In focusing on one of the most iconic, consumed and globalized sites of islands cultures – the beach – , this article explores the ways in which Mauritian fiction’s articulation of place plays with various intertextual sources, voices and scales to offer fresh possibilities to the field of postcolonial francophone ecocriticism.
Ces vingt dernières années, le monde maritime a considérablement étendu le champ de sa contribution aux études littéraires, rejetant notamment les notions territoriales d’appartenance nationale, ethnique ou culturelle. Beaucoup d’encre a coulé sur le potentiel créolisateur de lieux tels que les îles, les archipels, les bateaux et les ports, lieux qui tracent déjà une nouvelle cartographie des études postcoloniales. Malgré une orientation plus ‘terrestro-centrée’, les recherches produites plus récemment dans le domaine de l’écocritique américaine ou postcoloniale ont également mis en valeur le rôle précurseur des îles tropicales dans les débats sur l’environnement, la durabilité et la conservation de la nature. A travers l’observation de thèmes majeurs dans les domaines littéraires, postcoloniaux et écocritiques, et leur confrontation aux études animales, maritimes, insulaires et touristiques, cet article propose une lecture détaillée de trois romans francophones de l’océan Indien: La Vie de Joséphin le fou (2003) d’Ananda Devi, Histoire d’Ashok et d’autres personnages de moindre importance (2001) d’Amal Sewtohul et Blue Bay Palace (2004) de Nathacha Appanah. Examinant en particulier la plage, un des sites les plus emblématiques, consommés et globalisés des cultures insulaires, cette étude explore les divers procédés par le biais desquels la fiction mauricienne parvient à donner un sens au lieu, par des entrelacs d’échos intertextuels, de voix et d’échelles spatiales, signalant par là de nouveaux enjeux pour l’écocritique postcoloniale (et) francophone.
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Materiality, modernity and the dialectics of reading in Amin Maalouf’s Mediterranean
By Neil DoshiAbstractThis article reads Amin Maalouf’s novel Léon l’Africain (1986) to address the relationship between fiction-writing and the broader notion of Mediterranean identity that Maalouf advocates in his critical work. Conventional readings consider the representation of the early-modern Mediterranean in Maalouf’s oeuvre as recuperating a lost, and mythical Mediterranean that sustains a political call for conflict resolution in the present. This article argues that such readings overlook the historical critique articulated in the novel, which dismisses the golden-age thinking of a peaceful Andalusia. Second, through focus on the mise en abyme of the writer in the novel -the protagonist Leon who writes the text – this article suggests that the novel models a ‘Mediterranean mode’ of writing that at once preserves the notion of Mediterranean connectivity while making visible possibilities for reflexive critique.
Cet article traite du roman Léon l’Africain (1986) d’Amin Maalouf pour examiner le rapport entre ses oeuvres littéraires et les concepts «d’identité méditerranéenne » que l’écrivain développe dans ses essais. En ce qui concerne la représentation de la Méditerranée du début de l’époque moderne dans ses textes, la critique actuelle a tendance à considérer que l’oeuvre de Maalouf reprend la vision d’une Méditerranée multiculturelle qui soutient ses efforts pour favoriser la paix dans cette région. Cet article suggère qu’une telle compréhension de sa démarche ignore l’esprit critique du roman qui en fait rejette l’idée d’un âge d’or de la Méditerranée. Suivant une analyse de la mise-en-abime de l’écrivain, c’est-à-dire une discussion du positionnement du protagoniste Léon comme écrivain, cet article suggère que le roman formule un modèle d’écriture méditerranéenne qui à la fois préserve le concept d’une Méditerranée interconnectée, mais qui s’ouvre quand même à l’autocritique.
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Detective fiction and working through: Investigating the (post) colonial past in Boualem Sansal’s Le Serment des barbares (1999) and Yasmina Khadra’s La Part du mort (2004)
By Lucy BrisleyAbstractThis article examines how the postcolonial detective novels of Boualem Sansal and Yasmina Khadra enact a form of ‘working through’ Algeria’s (post) colonial past. In contrast to the frequently cited Freudian model of mourning and melancholia, working through is conceived as a self-critical and conscious response to loss that eschews binary logic. Building upon recent scholarship that figures working through as a crucial ethical and historical model, this article analyses how Sansal’s Le Serment des barbares (1999) and Khadra’s La Part du mort (2004) deploy the detective genre as a means of investigating the connections between the crime of the Algerian war of 1954–1962 and the civil war of the 1990s. Their novels unearth repressed elements of Algeria’s history and, in seeking to work through the victim-perpetrator paradigm, they offer an alternative to the model of competitive victimhood that, some 50 years after independence, continues to dominate memories of the nation’s past.
Cet article examine comment les romans policiers de Boualem Sansal et de Yasmina Khadra mettent en scène une manière d’assumer le passé de l’Algérie (post)coloniale. Par contraste avec le modèle freudien fréquemment invoqué du deuil et de la mélancolie, le travail de mémoire (working through) est conçu comme une réponse consciente et auto-critique à la perte, qui échappe à la logique binaire. S’appuyant sur des recherches récentes qui représentent le travail de mémoire comme un modèle historique et éthique fondamental, cet article analyse comment Le Serment des barbares (1999) de Sansal et La Part du mort (2004) de Khadra utilisent le genre policier comme un moyen d’examiner les liens entre le crime de la guerre d’Algérie et la guerre civile des années 1990. Leurs romans exhument des éléments réprimés de l’histoire de l’Algérie et, en cherchant à dépasser le paradigme victime-bourreau, ils offrent une alternative à la concurrence des mémoires qui, cinquante ans après l’indépendance, continue de s’imposer dans les souvenirs du passé de la nation.
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Reading Tahitian francophone literature: The challenge of scent and perfume
Authors: Andrew Cowell and Maureen DeNinoAbstractThis article focuses on one particular recent French Polynesian novel, Hutu Pāinu: Tahiti, Racines et Déchirements (2004), and more generally on the issue of how to approach and read Tahitian literature from the ‘outside’ given the heavily over-determined images of Tahiti in the western imaginary and the still relatively small (but growing) amount of indigenous literary production. The focus is on the poetics and hermeneutics of scent as explored by the author, Marie-Claude Teissier-Landgraf. The article argues that French Polynesian writers generally have been extraordinarily sensitive to over-determination, and that the theme of scent is used to challenge both western images of Tahiti as a floral paradise, and tendencies to idealize scent as a potential postcolonial form of sensory resistance to more containable modes of knowledge such as vision or hearing. The text suggests that Tahiti remains always a powerful object of outside desire, and this desire constantly threatens to foreclose the full potential readings of the literature.
Cet article traite un roman francophone récent de la Polynésie Française, Hutu Pa-inu: Tahiti, Racines et Déchirements (2004), et plus généralement, la question de la manière dont il faut s’approcher de la littérature Tahitienne et la lire ‘de l’extérieur’, en vue du fait que l’image de Tahiti est nettement sur-déterminée dans l’imaginaire occidental, et la voix littéraire locale en français est née seulement depuis trente ans. Le point de départ de l’article est la poétique et l’herméneutique de l’odorat, telle qu’elles sont examinées par l’auteur, Marie-Claude Teissier-Landgraf. L’article démontre que les écrivains de la Polynésie Française ont été très sensibles à la sur-détérmination, et que le thème de l’odorat est employé à la fois pour mettre en question les images de Tahiti comme un paradis floral et en même temps les tendances à poser l’odorat comme une forme de résistance postcoloniale sensorielle aux connaissances plus faciles à contraindre, comme la vision et l’ouie. Le texte suggère que le Tahiti est toujours un objet de puissants désirs externes, et le ce désir menace d’appauvrir la richesse potentille de cette littérature.
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Perspective éco-critique: La nature dans trois romans de Roumain, Zobel et Condé
By Annie RehillAbstractIn postcolonial Caribbean literature, a tendency to mimic the European Edenic paradigm (to disrupt it) has often been noted. But there is another aspect that is useful from an eco-critical perspective: human life is frequently portrayed in a less anthropocentric way than in its European counterpart. Antillean authors show evidence of a deeper understanding that humans are only one of the life forms that earth supports. Three novels analysed in this article – Roumain’s Gouverneurs de la rosée, Zobel’s La rue cases-nègres and Condé’s Traversée de la mangrove – illustrate a predisposition to perceive nature in a way that appears closer to Amerindian and African ideas than to those originating from European culture, insofar as the ability to live with, not only to exploit, nature. This represents a state of mind that is essential in helping to change the approach of modern enterprises towards planet Earth.
Dans les écrits postcoloniaux des Antilles, on a souvent remarqué une tendance à mimer (pour le perturber) le paradigme édénique européen. Mais il y a un autre aspect qui est utile aux efforts éco-critiques: la vie humaine est considérée d’une manière souvent moins anthropocentrique que dans la littérature européenne. De ce point de vu, il est clair que les auteurs antillais comprennent plus profondément que la vie humaine n’est qu’une des formes de vie que soutient la terre. Trois romans analysés dans cet article – Gouverneurs de la rosée de Roumain, La rue cases-nègres de Zobel et Traversée de la mangrove de Condé – illustrent une prédisposition à comprendre la nature d’une façon plus proche des idées amérindiennes et africaines que celles qui proviennent de l’Europe, en tant que la capacité de vivre avec, pas seulement d’exploiter, la nature. Ceci représente un état d’esprit qui est essentiel dans les efforts contemporains vers un changement des paradigmes de l’entreprise moderne en ce qui concerne la terre.
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The passion for origins in the epic poems of Édouard Glissant
By Peter PoianaAbstractEntre l’idée, avancée par Lorna Burns, selon laquelle la créolisation est essentiellement un processus positif de devenir-antillais, et l’insistance, chez John Drabinski, sur l’expérience traumatisante qui le précède historiquement et ontologiquement, s’ouvre un espace où la poésie de Glissant s’affirme comme un mode de constitution de la conscience antillaise. Car la poésie, bien plus que les essais et les romans qui occupent la part belle de la littérature antillaise, dévoile le cadre affectif où l’histoire improbable d’une survie peut se déployer pleinement. En effet, la poésie de Glissant crée les conditions discursives sous lesquelles la souffrance des premières sociétés esclavagistes, loin de se dialectiser ou de se hypostasier, se révèle dans sa nécessité paradoxale. L’obsession du poète qui s’obstine à reprendre le cri primitif est largement admise. Chez Glissant, elle apparaît sous la guise d’une folie ou d’une passion de l’origine, terme que nous empruntons à Jacques Derrida en nous inspirant de son traitement de la notion de trace. Cette étude tente d’approfondir ces questions en examinant de près trois poèmes épiques de Glissant: Le Sel noir, Les Indes et Pays rêvé, pays réel, en relevant notamment trois motifs qui leur sont communs: le poème comme séparation, le poème comme trace, et le poème comme souffrance./ Between Lorna Burns’s description of Glissant’s creolization as a positive process of ‘becoming-Caribbean’ and John Drabinski’s foregrounding of the trauma that precedes it historically and ontologically, a space opens up in which Glissant’s poetry establishes itself as a mode of construction of Caribbean consciousness. For poetry, more than the essays and novels that proliferate in Caribbean literature, lays bare the emotional framework of the implausible story of survival. Indeed, Glissant’s poetry creates the discursive conditions in which the suffering of the first slave communities is not dialecticized or hypostasized, but made to reveal itself in its paradoxical necessity. The poet’s obsession to repeat the original cry is a familiar one. In Glissant’s poetry, it takes the form of a folly or passion for origins, understood here in terms of Jacques Derrida’s treatment of the notion of the trace. This study attempts to further our understanding of this passion by examining three epic poems by Glissant, Le Sel noir, Les Indes and Pays rêvé, pays réel, focusing in particular on three common motifs: the poem as separation, the poem as trace, and the poem as suffering.
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Sonic mobilizations from the margins of the Caribbean colonial text
More LessAbstractDuring colonial times, especially during the time period surrounding the abolition of slavery and World War II, rumours and other oral discursive strategies dominated in Guadeloupe and Martinique, in spite of colonial attempts to fix both the identity of colonized subjects and the meaning of contemporary events. This article will use Judith Butler’s essentially deconstructive notion of censorship to examine discursive strategies practiced by the French colonizers and the Franco-Caribbean colonized to illustrate interdependence and co-creation of meaning in this context of uncertainty and desire for access to information.
Pendant l’époque coloniale, en particulier pendant l’abolition de l’esclavage et la deuxième guerre mondiale, les rumeurs et d’autres stratégies discursives dominaient la Martinique et la Guadeloupe, malgré le désir colonial de fixer à la fois l’identité des colonisés et la signifiance des événements contemporains. Cet article va se servir de la notion plutôt déconstructive de Judith Butler à propos de la censure pour examiner les stratégies discursives effectuées par les colonisateurs et les colonisés franco-antillais; le but va être d’illustrer l’interdépendance et la co-création de la signifiance dans ce contexte d’incertitude et de désir pour l’accès à l’information.
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The semantic war: The pen as sword in rewriting western representations of Haiti in the media
More LessAbstract‘Haiti, a cursed land’ – This headline atop a 2010 French news publication echoes a widely felt and often repeated sentiment about the island of Haiti. In a world where History is written by the victors, the voices of those who, either themselves or whose ancestors were violently oppressed and exploited, often go unheard. Most of the international media is run and disseminated by the majority voice. It is in this way that stereotypes are circulated, myths perpetuated and the parameters that frame and define certain discourses are made to seem natural rather than constructed by those who do the writing. This article examines Dany Laferrière’s engagement in what he calls ‘The Semantic War’ in order to take on the western media and to rewrite the international press’ reductive depiction of Haiti and its people. Laferrière’s first-person account of the events of 12 January 2010 provides a stark contrast to the proliferated view of Haiti as a ‘cursed’ land of poverty and violence. Because of the respect and popularity Laferrière has garnered in the North American literary community, he is able to be a voice for those who are ignored, and combat western-media representations of Haiti from within.
‘Haïti, un peuple maudit’ – Ce gros titre à la une d’une publication française rappelle un sentiment largement ressenti et souvent répété de l’état insulaire Haïti. Dans un monde où l’Histoire s’écrit par les vainqueurs, les voix de ceux qui sont violemment opprimés ou exploités sont trop souvent ignorées. La voix majoritaire dirige et diffuse la plupart de la presse internationale. C’est ainsi que les stéréotypes se font circuler, les mythes sont perpétués, et les paramètres qui encadrent et définissent des discours deviennent vus comme naturels au lieu de construits par ceux qui les écrivent dans l’imaginaire publique. Cet article montre la manière dans laquelle Dany Laferrière s’engage dans ce qu’il appelle ‘la Guerre Sémantique’ afin de confronter la presse occidentale et récrire leur représentation réductrice d’Haïti et son peuple. Le récit à la première personne de Laferrière des événements du 12 janvier 2010 fournit un contraste extrême à l’opinion proliférée d’Haïti comme un pays maudit, pauvre, et violent. Grâce au respect et à la renommée que Laferrière a gagnés dans l’institution littéraire en Amérique du Nord, il est devenu la voix pour ceux qui sont ignorés et combat ainsi les représentations d’Haïti disséminées par les médias occidentaux du dedans.
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Book Reviews
AbstractLa Création Romanesque chez Williams Sassine, Philip Amangoua Atcha (2011) Paris: Harmattan, 252 pp., ISBN: 978-2-296-55053-7, p/bk, 23.50
A Taste for the Foreign: Worldly Knowledge and Literary Pleasure in Early Modern French Fiction, Ellen R. Welch (2011) Newark: University of Delaware Press, xxviii + 225pp., ISBN: 978-1-61149-062-6, h/bk, £44.95
Violence in Francophone African & Caribbean Women’s Literature, Chantal Kalisa (2009) Lincoln, NE: University of Nebraska Press, 225 pp., ISBN: 978-0-8032-1102-5, h/bk, $45.00
Writing Postcolonial France: Haunting, Literature, and the Maghreb, Fiona Barclay (2011) Plymouth: Lexington Books, 152 pp, ISBN: 978-0-7391-4503-6, h/bk, $64.99, £39.95
La Terre et le sang/Land and Blood (trans. Patricia Geesey), Mouloud Feraoun ([1953]) 2012) Charlottesville/London: University of Virginia Press, 243 pp., ISBN: 978-0-8139-3220-0, h/bk, $59.50; ISBN: 978-0-8139-3221-7, p/bk, $22.50
Cherchez la femme: Women and Values in the Francophone World, Erika Fülöp and Adrienne Angelo (eds) (2011) Newcastle upon Tyne: Cambridge Scholars Publishing, 292 pp., ISBN: 978-1-4438-2933-5, h/bk, £39.99
Patrick Chamoiseau: A Critical Introduction, Wendy Knepper (2012) Jackson: University Press of Mississippi, 274pp., ISBN: 978-1-61703-154-0, h/bk, ebook 978-1-61703-155-7, $55
Beyond the Slave Narrative: Politics, Sex, and Manuscripts in the Haitian Revolution, Deborah Jenson (2011) Liverpool: Liverpool University Press, 322 pp., ISBN: 978-1-84631-497-1, h/bk, £65, ISBN: 978-1-84631-760-6, p/bk, £16.99
Postcolonial Poetics: Genre and Form, P. Crowley and J. Hiddleston (2011) Liverpool: Liverpool University Press, 279 pp., ISBN: 978-1-84631-745-3, h/bk £55.85
Francophone Women: Between Visibility and Invisibility, Cybelle H. McFadden and Sandrine F. Teixidor (eds) (2010) New York: Peter Lang, Francophone Cultures and Literatures, 143 pp., ISBN: 978-1-4331-0803-7, h/bk, 60 , £48
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