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L’Aventure ambiguë: La folie spirituelle, la réalité philosophique et l’interprétation erronée
- Source: International Journal of Francophone Studies, Volume 25, Issue 1-2, Sep 2022, p. 37 - 57
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- 14 May 2022
- 04 Jun 2022
- 01 Sep 2022
Abstract
Hamidou Kane’s first novel, The Ambiguous Adventure, has been subjected to a plethora of criticism since its publication in 1960 thanks to the historical-political situation during the creation of this masterpiece. The judgements of some critics such as Albert Gérard are erroneous because they believe, wrongly, that the novelist’s sympathy lies on the side of the western system. It is worth denouncing the excess of snobbery of a critic who claims to dictate to the novelist how he should have written his novel. It should be noted that Kane’s work is not a celebration of the benefits of colonialism. Rather, it is a profound analysis of the anguish caused by the harmful effects of a foreign system on the traditional life of Africa. More than sixty years after the publication of this masterpiece, the feelings evoked and the themes addressed are still very relevant. This article criticizes Gerald’s point of view while proposing another in relation to the author’s intention. To achieve this goal, the analysis will be based not only on our own conviction, but also on the views of other critics.
RésuméLe premier roman d’Hamidou Kane, L’Aventure ambiguë, s’est subi à une pléthore de critiques depuis sa parution en 1960 grâce à la situation historico politique pendant la création de ce chef d’œuvre. Les jugements de certains critiques comme Albert Gérard sont erronés à cause du fait qu’ils croient, à tort, que la sympathie du romancier se trouve du côté du système occidental. Il convient de dénoncer l’excès de snobisme d’un critique qui prétend de dicter au romancier la façon dont il aurait dû écrire son roman. Il est à noter que l’œuvre de Kane n’est pas une célébration de bienfaits du colonialisme. C’est plutôt une analyse profonde de l’angoisse suscitée par les effets néfastes d’un système étranger sur la vie traditionnelle de l’Afrique. Plus de soixante ans après la parution de ce chef d’œuvre, les sentiments évoqués et les thèmes abordés battent toujours leur plein. Cet article critique le point de vue de Gerald tout en proposant un autre par rapport à l’intention de l’auteur. Pour mener à bonne fin cet objectif, l’analyse ne se basera pas seulement sur notre propre conviction, mais aussi sur les points de vue d’autres critiques.